vendredi 27 août 2010

Session formative: juniors DDM

Apres la retraite et la session sur le vœu de pauvreté que la famille paulinienne avait organisée pour les juniors de la dite famille à Mbudi, comme juniors/ DDM, nous avons poursuivie avec une autre session du 24 au 26 juillet 2010 à Mbudi, sur un thème propre à nous dans notre communauté: « mission et vocation de la sœur disciple selon l’esprit du Fondateur et au sein de l’Eglise d’aujourd’hui ».
Dans son mot d’ouverture la déléguée, sr Michelle a rappelé aux juniors l’importance de la mission et vocation des sœurs disciples qui est de vivre et communiquer le christ, pain rompu pour le monde. Cette session disait –elle prépare l’avenir de la délégation avec un regard de : » voir, agir et juger » ; qui est une méthode pratique pour la vie. la session a été animée par nos sœurs qui sont : sr Regine ddm, sr Timothée ddm et le P .Roger Wawa ssp.
Le premier intervenant, nous avait entretenu sur être Apôtre parmi les Apôtres. En se basant sur notre RV n°3, se servant de la méthode évoqué ci-dessus. Du récit d’appel ou vocation de notre fondateur, elle est aboutie à une contextualisation en accentuant plus sur l’aspect de prière, toute fois le défi a été lancé dans notre coté comme juniores, comment être Apôtre dans notre contexte d’aujourd’hui.
Le deuxième intervenant, le P. Roger nous a parlé de projet unitaire de la famille paulinienne. il s’est inspiré de l’art n°6 de notre RV en nous a invitant à valoriser l’écoute de la parole de Dieu, la lectio divina car la relation que J’ai envers l’autre dépends de la relation que j’entretien avec Dieu. Dans cette dimension, disait –il que les SDDM sont une grâce pour la famille paulinienne. Mais en ce qui concerne l’unité, il nous a fait comprendre que l’unité n’est jamais un acquis, elle demande l’effort de tout le jour et pour que l’unité soit parfaite ou possible, il nous faut un esprit transcendent.
Le troisième intervenant était de la sr Timothée. Elle a parlé de la multiplicité de nos présences, la déontologie dans l’exercice de la profession apostolique ; sr Timothée nous a fait comprendre que notre vocation de DDM va de paire avec la mission. Nos lieux apostoliques sont de lieu de la communication et de la sanctification ; c’est pourquoi nous sommes tenues à bien nous comporter selon notre profession A la fin de cette session nous avons manifesté le désir d’une formation face à la mission et aussi la planification de projet apostolique. Chaque junior est sortie avec une leçon pour sa vie et sa mission. Être responsable et avoir un esprit créatif.

Session formative: juniors de la FP

Retraite des juniors: Pour clôturer l’année sacerdotale 2009-2010, les jeunes de la famille paulinienne en RDC avait pensé de réfléchir sur le sacerdoce paulinien.
Thème prêché par le Rev P Roger Wawa, ssp au centre d’accueil cicm à Mbudi. Elle a eu lieu du 11 au 20 juillet avec comme participant les trois congrégations de la famille Paulienne présentes en RDC, entre autre : la Société Saint Paul, les filles de Saint Paul, les Sœurs Disciples et les formateurs des juniors de chaque congrégation.
Le thème a été abordé dans un sens, non seulement d’une prise de conscience du sacerdoce ministériel, mais aussi une réflexion sur le sacerdoce baptismale. Le sacerdoce paulinien en bref, consiste à s’offrir à Dieu comme une hostie vivante, accepter de travailler avec endurance dans l’apostolat, cela demande l’oublie de soi pour le service des autres. Et le sacerdoce paulinien baptismal consiste à donner l’homme intégral au Christ (médiation ascendante) et le christ à l’homme (médiation descendante) .
Selon don Alberione, la médiation consiste à être une vase plein qui se déverse (Vademecum 167), recevoir les grâces et ce qui en débordent, le partager, elle consiste aussi à être bénédiction pour les autres à l’exemple de Jésus (act 10 :37-38). La relation entre la bénédiction baptismale et la bénédiction ministérielle est étroitement liée.
Session formative:
Comme prévu dans le projet unitaire de la famille paulinienne en RDC, les retraites et sessions sont programmées ensemble comme famille, en vu de grandir dans cette unité. De ce fait cette année a été marquée par une session de juniors de la famille paulinienne du 19 au 23 juillet 2010 à Mbudi, centre d’accueil de CICM. La session avait comme thème le vœu de pauvreté et la mondialisation, thème proposé par les juniors.
Le thème était focalisé dans un contexte africain d’abord puis un contexte paulinien. Le premier orateur, Père Ghislain Tshikendwa,sj nous avait entretenu dans le premier contexte celui dit africain. Dans son exposé, il a posé une question primordiale qui a été au centre de notre réflexion, en même temps un défi pour vivre la pauvreté dans une situation qui est la nôtre. En effet, en Afrique, la pauvreté n’est pas conçue comme une valeur, alors la question se pose comment la vivre comme vertu dans une société où la misère bat son plein ?
L’acquisition d’une liberté intérieure s’avère très importante pour vivre la pauvreté. Elle implique le dialogue ainsi que le faite de placer la communauté au premier plan pour se couvrir, encore plus l’effort d’apprendre à bien gérer ce qui nous est confie .Toute fois, comme religieuse et religieux, nous avons à nous tenir à l’essentiel pour vivre notre pauvreté comme africain, à l’instar de nos traditions. Cela exige de nous aussi le courage et la franchise pour éduquer, évangéliser et informer nos familles sur les exigences du vœu de pauvreté.
Le deuxième contexte, celui dit paulinien était animé par un paulinien, le Fr. Gigi, ssp. Sa réflexion avait pris un autre élan, différent du premier et mal interprété souvent par ceux qui nous côtoient .la spécifité de notre pauvreté paulinienne se situe dans l’idée de notre fondeur même, Jacques Alberione qui a voulu que ce vœu soit un des piliers du chariot paulinien, lequel chariot possède 4 roues qui sont en synergie liés sur la formation intégrale. Cette pauvreté ne peut être vécue que dans la maturité spirituelle. « Là où est votre cœur, c’est là où est votre trésor ». On peut posséder ou ne pas posséder, l’essentiel c’est avoir un cœur pauvre .la pauvreté paulinienne toujours selon notre fondateur est une caractéristique fondamentale, elle renonce, produit, conserve, pourvoir, édifie .Dans notre réalité quotidienne, quelques ennemies de la pauvreté ou virus pourrons constituer l’obstacle pour vivre notre pauvreté paulinienne a-t-il souligné l’orateur du jour, à savoir : l’esprit du patron, le capitalisme, les fêtes, l’amour de commodité etc. De ce fait il faut s’armer des antivirus tels que, apprendre à être reconnaissant e de ce que nous recevons ; gagner son pain en accomplissant ses tâches quotidiennes etc.
En guise de conclusion, pour vivre notre pauvreté paulinienne, nous devons orienter nos dons et talents à la mission. A cela s’ajoute une formation intégrale, car s’il ya carence de formation, le manque du don total de soi, la pauvreté poserais un problème. Enfin, quelques questions ont fait l’objet d’un grand débat et nous avons conclu comme jeunes pauliniens avec nos rêves qui sont aussi un défi pour une pauvreté bien vécue.